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Faute de budget alloué par le Ministère de la Culture, la DRAC n'avait pas, en janvier, la visibilité suffisante pour financer la première partie de nos travaux, à savoir, la Tranche Ferme. Nous sommes donc contraints d'attendre 2026, en espérant que les arbitrages nous seront favorables. En attendant, nous continuons à collecter des fonds de façon à pouvoir boucler notre budget jusqu'à la tranche optionnelle 2 comprise. Affaire à suivre …

Si tout se passe bien les travaux de restauration doivent démarrer début 2025. Il nous reste un complément de financement à trouver pour pouvoir boucler l'ensemble des travaux : la Tranche Ferme et l es Tranches Optionnelles 1 et 2 et nous nous en occupons activement. Quoiqu'il en soit, nous attendons le feu vert de la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles) d'ici fin décembre qui nous permettra de démarrer cette restauration rendue indispensable vu l'état de dégradation de l'édifice confirmé par les conclusions de la Tranche Etude.
Entre avril 2023 et janvier 2024, le cabinet d''architectes NASCA en collaboration avec la DRAC a repris en détail les travaux de restauration à effectuer sur les ruines du chœur. Après avoir validé l'avant projet définitif (APD) puis le projet (PRO) la DRAC nous a confirmé en décembre 2023 l'autorisation de Travaux (DAT). L'appel d'offres lancé par NASCA a permis de sélectionner les entreprises qui seront chargées de la restauration: Maçonnerie, Sculpture, Couverture plomb, Ferronnerie, Restauration des décors peints. … Sans surprise, le budget définitif de l'ensemble des travaux, supérieur à celui de départ, se monte à 2.950.000 €. Pour autant que nous obtenions l'accord de financement de la DRAC Nord Picardie (Direction Régionale des Affaires Culturelles), nous avons donc encore 280.000 € à trouver pour boucler le financement des Tranches Ferme, Optionnelles 1 et 2. La Flamme Olympique étant passée sous les ruines du chœur le 18 juillet dernier, il n'était pas possible de démarrer les travaux avant cette date. Il a donc été convenu que ceux-ci commenceraient, si tout va bien, début 2025.

Le 31 juillet 2023, Les travaux d'urgence sont terminés. Ils font apparaitre que la restauration risque d'être plus coûteuse que prévue à l'origine. Ces travaux ont permis de consolider les parties les plus instables de l'édifice : Insertion de tiges en fibre de verre dans les pierres en surplomb menaçant de se détacher à tout moment, sanglage des colonnes au départ des gerbes présentant des fragilités particulières, dévégétalisation de l'ensemble ... Au cours de cette tranche de travaux, il a été constaté que la restauration demanderait plus d'interventions que les 2.500 k€ prévus à l'origine. Suivant les dernières estimations, la restauration des ruines du chœur exigerait un montant de travaux d'environ 3.100 k€ . La réalité se trouve vraisemblablement en dessous de ce chiffre, et nous le saurons d'ici la fin de l'année, lors de la signature des contrats de travaux. Néanmoins, nous repartons à la recherche de fonds ....

Le Conseil Départemental de l'Oise se fend d'une page sur les ruines du chœur dans son magazine bimensuel ! Les travaux d'urgence seront terminés d'ici fin juillet et la tranche 'études' est en cours. Celle-ci permettra de lancer d'ici la fin de l'année un appel d'offres pour les travaux de restauration qui devraient s'étaler de début 2024 à la fin 2027.
Les 'Travaux d'Urgence', destinés à consolider provisoirement les ruines du chœur abbatial, sont en cours et doivent se terminer fin juin.2023. Ils consistent à remonter le mur écroulé de l'une des chapelles rayonnantes, à repérer méticuleusement toutes les grandes fragilités et à les consolider provisoirement par un ceinturage, une insertion de tiges en fibre de carbone ..., à opérer une dévégétalisation complète de l'édifice. La 'Tranche Etudes' a démarré mi avril. Son objectif est de préciser en détail les modalités techniques et chronologiques de la restauration, en lien avec la DRAC Hauts de France, la Maîtrise d'Oeuvre, les Bureaux d'Etude Techniques … Cette tranche se terminera en fin d'année par les appels d'offres et la signature des contrats de travaux. La restauration proprement dite commencera début 2024, par une première tranche de travaux qui est prévue pour durer 15 mois. Suivront deux autres tranches, lesquelles rajouteront 27 mois à la durée du chantier. Celui-ci doit se terminer courant 2027. Ce chantier peut sembler durer très longtemps et coûter très cher, mais il suffit de monter sur les échafaudages et de rentrer dans le détail des dégradations de l'édifice pour se rendre compte à quel point cette restauration nécessite un travail très important et très minutieux. Grâce à l'intervention de : - La Communauté Européenne , (Signature de la convention de financement le 10 mars 2023) - Le Conseil Départemental de l'Oise , (Signature de la convention pluriannuelle de financement le 12 avril 2023) - La Direction Régionale de l'Action Culturelle (DRAC Hauts de France), (Conventions signées Tranche par Tranche), - La Fondation du Patrimoine (Prix Impact) . (Convention signée le 16 juin 2022), - La Mission Bern (Convention signée le 22 mars 2023). Il nous reste 150.000 € à trouver pour boucler un budget estimé au départ à 2.560.000 €

Le 27 avril dernier, la Fondation du patrimoine a organisé, autour du célèbre écrivain Ken Follett, son premier évènement de levée de fonds Outre-Manche au sein de l’Institut français de Londres. Attaché au patrimoine français, source d’inspiration de ses romans à succès, Ken Follett est revenu sur les liens forts qui unissent le patrimoine français et l’histoire du Royaume-Uni. Après le terrible incendie qui a ravagé la cathédrale Notre-Dame de Paris, l’écrivain s’est fortement mobilisé en faveur du patrimoine français et de toutes les « petites Notre-Dame ». Il a ainsi reversé les droits d’auteur de son livre « Notre-Dame » paru chez Robert Laffont, d’un montant de 148 000 euros, à la Fondation du patrimoine au profit de la restauration de la cathédrale Saint-Samson de Dol-de-Bretagne. Lors de cette soirée, Guillaume Poitrinal, président de la Fondation du patrimoine a présenté les actions de la Fondation du patrimoine afin de sauvegarder et valoriser le patrimoine de la France, qu’il soit bâti, naturel, rural, maritime, mobilier. Il a profité de cette rencontre exceptionnelle pour présenter le projet de restauration des ruines de l’Abbaye d’Ourscamp, située dans le département de l’Oise et relayer l’appel aux dons auprès de la communauté britannique. © Photos : Fondation du Patrimoine

Le 12 avril, Madame Nadège Lefèbvre, présidente du Conseil Départemental de l'Oise est venue à l'abbaye signer la convention de financement. Compte tenu de l'importance patrimoniale et touristique du site, le Conseil Départemental finance la restauration des ruines du chœur de l'abbatiale à hauteur de 20% du montant des travaux
On parle de nous le 29 mars dans le Courrier Picard

Le 29 mars dernier, le Courrier Picard a publié une article de deux pages, dont une de couverture, sur la sauvegarde et la restauration des ruines du chœur
A chaque fois que je regarde, je découvre de nouveaux détails », glisse Hubert de Vésian.
Yeux levés vers le ciel, le président de l’Association pour la restauration de l’abbaye d’Ourscamp scrute les imposants restes du
chœur de l’abbatiale. « Un des plus beaux exemples de ruines romantiques de l'architecture gothique cistercienne », selon l’Association pour la restauration.
Ces vestiges résultent de la destruction de deux églises par le propriétaire Maximilien Radix de Sainte-Foix, au début du XIXe siècle, « pour satisfaire à la mode romantique du temps ».
Mais l’heure n’est plus seulement à la contemplation sur ce domaine situé à une vingtaine de kilomètres de Compiègne, propriété de la Congrégation des serviteurs de Jésus et Marie. Hubert de Vésian s’est lancé dans une course contre la montre pour préserver les restes du chœur.
« Si on ne fait rien dans les deux ans qui viennent, on aura un tas de cailloux » Hubert de Vésian, président
« Une grosse pierre est tombée au printemps 2019 », explique-t-il. Cette chute a donné lieu à un diagnostic. Verdict : d’autres pierres menacent de tomber. « Si on ne fait rien dans les deux ans qui viennent, on aura un tas de cailloux », assure le président de l’Association pour la restauration de l’abbaye qui a pris en main le dossier. Il estime à 2,5 millions d’euros,
« au bas mot », les fonds nécessaires pour mener à bien la restauration et prévoit quatre ans de travaux. « Il faut que le chantier
commence avant la fin de l'année ; je ne veux pas que cet édifice traverse un nouvel hiver », et son lot d’intempéries, première cause de dégradation des maçonneries.
Hubert de Vésian souhaite une première série d’interventions pour répondre à l’urgence et consolider les endroits les plus fragiles : « Il s'agit de passer des tiges en fibre de carbone à l'intérieur des pierres pour les resceller, enlever la végétation envahissante. »
CANDIDAT AU LOTO DU PATRIMOINE
Reste à trouver les financements.« La DRAC ( Direction régionale des affaires culturelles) a confirmé son aide à hauteur de 40% du montant des travaux d'urgence et donne un avis favorable au financement futur dans la même proportion », fait savoir l’ambassadeur du projet. Des subventions seront également sollicitées auprès des collectivités territoriales.
L’association mise enfin sur le Loto du patrimoine, au niveau départemental et lance une collecte de fonds auprès des particuliers et
des entreprises, avec le concours de la Fondation du patrimoine.
Contact : contact@ruinesduchoeur.org