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Actualité

par Hubert De Vésian 09 août, 2023
Le 31 juillet 2023, Les travaux d'urgence sont terminés. Ils font apparaitre que la restauration risque d'être plus coûteuse que prévue à l'origine. Ces travaux ont permis de consolider les parties les plus instables de l'édifice : Insertion de tiges en fibre de verre dans les pierres en surplomb menaçant de se détacher à tout moment, sanglage des colonnes au départ des gerbes présentant des fragilités particulières, dévégétalisation de l'ensemble ... Au cours de cette tranche de travaux, il a été constaté que la restauration demanderait plus d'interventions que les 2.500 k€ prévus à l'origine. Suivant les dernières estimations, la restauration des ruines du chœur exigerait un montant de travaux d'environ 3.100 k€ . La réalité se trouve vraisemblablement en dessous de ce chiffre, et nous le saurons d'ici la fin de l'année, lors de la signature des contrats de travaux. Néanmoins, nous repartons à la recherche de fonds ....
par Hubert De Vésian 07 juil., 2023
Le Conseil Départemental de l'Oise se fend d'une page sur les ruines du chœur dans son magazine bimensuel ! Les travaux d'urgence seront terminés d'ici fin juillet et la tranche 'études' est en cours. Celle-ci permettra de lancer d'ici la fin de l'année un appel d'offres pour les travaux de restauration qui devraient s'étaler de début 2024 à la fin 2027.
par Hubert De Vésian 09 mai, 2023
Les 'Travaux d'Urgence', destinés à consolider provisoirement les ruines du chœur abbatial, sont en cours et doivent se terminer fin juin.2023. Ils consistent à remonter le mur écroulé de l'une des chapelles rayonnantes, à repérer méticuleusement toutes les grandes fragilités et à les consolider provisoirement par un ceinturage, une insertion de tiges en fibre de carbone ..., à opérer une dévégétalisation complète de l'édifice. La 'Tranche Etudes' a démarré mi avril. Son objectif est de préciser en détail les modalités techniques et chronologiques de la restauration, en lien avec la DRAC Hauts de France, la Maîtrise d'Oeuvre, les Bureaux d'Etude Techniques … Cette tranche se terminera en fin d'année par les appels d'offres et la signature des contrats de travaux. La restauration proprement dite commencera début 2024, par une première tranche de travaux qui est prévue pour durer 15 mois. Suivront deux autres tranches, lesquelles rajouteront 27 mois à la durée du chantier. Celui-ci doit se terminer courant 2027. Ce chantier peut sembler durer très longtemps et coûter très cher, mais il suffit de monter sur les échafaudages et de rentrer dans le détail des dégradations de l'édifice pour se rendre compte à quel point cette restauration nécessite un travail très important et très minutieux. Grâce à l'intervention de : - La Communauté Européenne , (Signature de la convention de financement le 10 mars 2023) - Le Conseil Départemental de l'Oise , (Signature de la convention pluriannuelle de financement le 12 avril 2023) - La Direction Régionale de l'Action Culturelle (DRAC Hauts de France), (Conventions signées Tranche par Tranche), - La Fondation du Patrimoine (Prix Impact) . (Convention signée le 16 juin 2022), - La Mission Bern (Convention signée le 22 mars 2023). Il nous reste 150.000 € à trouver pour boucler un budget estimé au départ à 2.560.000 €
par Hubert De Vésian 29 avr., 2023
Le 27 avril dernier, la Fondation du patrimoine a organisé, autour du célèbre écrivain Ken Follett, son premier évènement de levée de fonds Outre-Manche au sein de l’Institut français de Londres. Attaché au patrimoine français, source d’inspiration de ses romans à succès, Ken Follett est revenu sur les liens forts qui unissent le patrimoine français et l’histoire du Royaume-Uni. Après le terrible incendie qui a ravagé la cathédrale Notre-Dame de Paris, l’écrivain s’est fortement mobilisé en faveur du patrimoine français et de toutes les « petites Notre-Dame ». Il a ainsi reversé les droits d’auteur de son livre « Notre-Dame » paru chez Robert Laffont, d’un montant de 148 000 euros, à la Fondation du patrimoine au profit de la restauration de la cathédrale Saint-Samson de Dol-de-Bretagne. Lors de cette soirée, Guillaume Poitrinal, président de la Fondation du patrimoine a présenté les actions de la Fondation du patrimoine afin de sauvegarder et valoriser le patrimoine de la France, qu’il soit bâti, naturel, rural, maritime, mobilier. Il a profité de cette rencontre exceptionnelle pour présenter le projet de restauration des ruines de l’Abbaye d’Ourscamp, située dans le département de l’Oise et relayer l’appel aux dons auprès de la communauté britannique. © Photos : Fondation du Patrimoine
par Hubert De Vésian 27 avr., 2023
Le 12 avril, Madame Nadège Lefèbvre, présidente du Conseil Départemental de l'Oise est venue à l'abbaye signer la convention de financement. Compte tenu de l'importance patrimoniale et touristique du site, le Conseil Départemental finance la restauration des ruines du chœur de l'abbatiale à hauteur de 20% du montant des travaux
par Hubert De Vésian 06 avr., 2023
Les travaux d'urgence ont commencé ! D'ici fin juin, les parties particulièrement fragiles de l'édifice vont être consolidées provisoirement, un mur écroulé à la base d'une chapelle rayonnante remonté et l'ensemble des ruines dévégétalisées
par Hubert De Vésian 21 oct., 2022
Dans l'émission Bonjour chez vous ! ce matin 21 octobre, la chaine Public Sénat a présenté à 8h48 (1h18 après le début de l'émission) un court métrage sur les Ruines du Chœur et notre élection au Loto du Patrimoine. Visualisez le en cliquant ici
par Hubert De Vésian 30 août, 2022
UNE MAGNIFIQUE DENTELLE DE PIERRES EN RUINE L’ancienne église abbatiale Notre-Dame d’Ourscamp, datant du XIIIe siècle, est connue comme l’une des plus belles ruines de l’architecture gothique cistercienne. Son chœur, à ciel ouvert, en est le symbole. Jusqu’à la Révolution française, Notre-Dame d’Ourscamp est l’une des plus importantes églises abbatiales cisterciennes d’Île-de-France, ayant les dimensions d’une cathédrale. L’abbaye est vendue après la Révolution, en 1798 ; son propriétaire, suivant la mode de l’époque, entreprend de démolir les voûtes de la nef et des bas-côtés de l’église pour la transformer en « ruines artificielles ». Au XIXe siècle, l’abbaye est reconvertie en site de production de velours et de coton pendant plus d’un siècle. Depuis 1940, elle est occupée par les Frères de la Congrégation religieuse des Serviteurs de Jésus et de Marie qui en est propriétaire. ETAT DE PÉRIL En août 2019, des chutes de pierres se sont produites dans le chœur gothique de l’abbatiale, du haut des voûtes ; ce qui a suscité une vive inquiétude. Un périmètre de sécurité a alors été mis en place et une étude exhaustive de l’état sanitaire de l’édifice a été réalisée en collaboration entre cabinets d’architectes et bureaux d’études. Il est reconnu par ces professionnels que, si rien n’est fait dans les mois à venir, cette « dentelle de pierres » risque fort de s’écrouler, avec impossibilité de la remonter. Cette ruine serait alors perdue à jamais. NATURE DES TRAVAUX À RÉALISER Sous l’égide de l’Association pour la Restauration de l’Abbaye d’Ourscamp (ARAO), le projet d’intervention se décompose en deux grandes phases : fUne intervention d’urgence (3 mois) à réaliser dans les meilleurs délais pour anticiper les prochaines chutes de pierres et sécuriser l’édifice, rapidement et temporairement. Puis la restauration proprement dite (3,5 ans environ) visant à assurer la stabilité de la ruine et sa conservation dans le temps ; il n’est pas prévu de restituer des parties disparues. LA MISSION PATRIMOINE Depuis la première édition de 2018, la Mission Patrimoine pour la sauvegarde du patrimoine en péril a aidé 745 sites pour leurs travaux de restauration, dont 90 projets emblématiques du patrimoine régional et 655 sites départementaux (un site par département métropolitain et collectivité d’outre-mer). Aujourd’hui, plus de la moitié (420) sont d’ores et déjà sauvés ou sur le point de l’être : 192 sont terminés et 228 chantiers sont en cours. LES FINANCEMENTS ACCORDÉS Depuis son lancement en 2018, grâce à l’engouement et à l’attachement des Français à leur patrimoine, le Loto a apporté plus de 100 millions d’euros à la Mission Patrimoine – dont 29 millions pour l’édition 2021. Depuis la première édition de la Mission Patrimoine, ce sont 188 millions d’euros qui ont permis d’aider les travaux de restauration de l’ensemble des sites retenus depuis l’origine : 111 millions d’euros de recettes mobilisées et affectées au fonds Mission Patrimoine géré par la Fondation du patrimoine, dont plus de 100 millions d’euros issus du Loto du Patrimoine ; 69 millions d’euros de crédits dégelés du ministère de la Culture pour les projets protégés au titre des monuments historiques ; 19 millions d’euros de dons, de mécénats d’entreprises et de ressources propres de la Fondation du patrimoine affectés aux projets de la Mission. Enfin le financement accordé grâce au Loto du Patrimoine et aux autres ressources de la Mission est attribué par la Fondation du patrimoine, qui suit le bon déroulement des travaux et le respect des caractéristiques patrimoniales des lieux en lien avec les services de l’Etat. L’OFFRE DE JEUX FDJ FDJ propose dès aujourd’hui une nouvelle édition du jeu à gratter illiko Mission Patrimoine. Décliné en trois versions, ce ticket met en avant différentes façades traditionnelles françaises, ainsi que les dix-huit sites emblématiques 2022. Ce ticket à 15 € permettra aux joueurs de remporter jusqu’à 1,5 million €. Le montant du prélèvement sur les mises revenant normalement à l’Etat, soit 1,83 € par ticket acheté, sera reversée à la Fondation du patrimoine. En outre, sept tirages Loto seront dédiés à la sauvegarde du patrimoine du 5 au 17 septembre, dont un Super Loto : six tirages Loto, dont les jackpots s’élèveront à 2 millions € minimum, seront proposés les 5, 7, 10, 12, 14 et 17 septembre. Pour chaque grille de 2,20 € jouée, 0,54 € sera reversé à la Fondation du patrimoine ; un Super Loto de 13 millions € minimum aura lieu le vendredi 16 septembre, à la veille des Journées européennes du patrimoine. Ce tirage évènementiel fera l’objet d’un bulletin spécifique aux couleurs de Mission Patrimoine. Pour chaque grille de 3 euros jouée, 0,73 € sera reversé à la Fondation du patrimoine. LES DOTATIONS DES PROJETS 2022 Le montant de la dotation de chaque site départemental sera annoncé en fin d’année.
par Hubert de Vésian 11 juin, 2022
« REGARDEZ, les arcs tiennent par l’opération du Saint Esprit . » Hubert de Vésian, président de l’Association pour la restauration de l’abbaye d’Ourscamp, contemple avec appréhension les ruines de l’abbatiale du XIIIe siècle. Si rien n’est fait avant l’hiver prochain, ce squelette de pierre risque de s’effondrer. « Si ce chœur venait à s’écrouler, cela nous briserait le cœur », assure le Père Éric, le supérieur général de la congrégation des Serviteurs de Jésus et de Marie. Derrière ces imposantes grilles, ce sont une quinzaine de religieux qui vivent, prient, travaillent. La nef de 120 m de long et 18 m de haut a fait l’objet d’un rapport à la suite de l’effondrement d’une pierre imposante, en 2019. L’architecte en chef des Monuments historiques a mené une étude : le rapport, rendu en mars, est sans appel. « Dans un délai de deux ans, l ’ancienne abbatiale deviendrait un tas de cailloux », dé plore Hubert de Vésian....
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Le 8 juin, la Fondation du Patrimoine nous accorde le prix 'Impact Culturel' d'un montant de 200.000 €

La Fondation du Patrimoine a attribué ce mois de juin le prix impact 2022 
à six projets de restauration ...
dont nous sommes !

Pour notre part, nous nous sommes vus attribuer le prix 'Impact Patrimoine' d'un montant de 200.000 €.

Une excellente nouvelle au départ de notre campagne de collecte de fonds !

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L’ ancienne église abbatiale Notre Dame d’ Ourscamp est connue comme l’une des plus belles ruines romantiques de l’architecture gothique cistercienne, l’une des plus importantes d’Ile de France jusqu’à la Révolution. Son symbole est son chœur à ciel ouvert. En 1798 elle devient la propriété du financier Maximilien Radix de Sainte Foix, qui transforme l’église en « ruines artificielles » en démolissant les voûtes de la nef et des bas côtés.

En 2019, des pierres sont tombées du haut des voûtes, révélant un risque élevé de chute d’autres pierres instables, et conduisant à la mise en place d’un périmètre de sécurité. Une étude a été commandée par la congrégation des "Serviteurs de Jésus et de Marie" et réalisée par des cabinets d’architectes et d’étude. Si rien n’est fait dans les 12 mois à venir, cette « dentelle de pierres » risque de s’écrouler avec l’impossibilité de la remonter Cette ruine serait alors perdue à jamais

Deux phases de travaux sont prévues : 
1. interventions d’urgence pour anticiper les prochaines chutes de pierres avec sécurisation rapide et temporaire sur 3 zones identifiées comme instables dans l’état sanitaire, 
2. puis restauration visant à assurer la stabilité et consolidation de la ruine en 2 tranches (le chœur puis une tranche optionnelle sur les vestiges des bras du transept et les chapelles Nord).

Sur un budget global de travaux de plus de 2 millions d'euros, la Fondation du patrimoine contribue par le biais du Fonds Impact à hauteur de 200 000 €. 

En effet, La restauration des ruines du chœur aura des impacts majeurs dans trois domaines :
• cultuel avec le rétablissement d’offices au milieu des ruines (à la belle saison)
• culturel avec redémarrage et développement de l’organisation de concerts ainsi qu'un projet de son et lumière actuellement à l'étude 
• touristique avec le développement des visites dont les ruines du chœur constituent le point d’orgue (3 000 visiteurs par an).

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